Récapépètons les NFT et tout le tralala avant de parler Art

• Avant de commencer de nouvelles recherches, je tenais à me récapéter avec moi même. Histoire de voir ce que j’ai retenu des précédents posts. La pédagogie est l’art de la répétition, n’est-ce pas ?

Confiance & rareté

• Dans un précédent poste, j’ai découvert que la blockchain est juste un truc décentralisé, open source et public, et qui garde une trace de tout ce qu’il se passe (qui a fait quoi, quand…). Rien de bien folichon.
  Excepté que la magie révolutionnaire de ce système étant qu’il crée de la confiance.
  J’y reviens dans 2 secondes.

• Comment ça de la confiance ? C’est aussi ce que je me suis demandé mais pourquoi vit-on dans une société où personne ne se croit mais tout le monde peut se faire confiance ? Parce que tout le monde se vérifie. Et c’est exactement le même principe avec la blockchain. Il n’y a plus d’entité supérieure comme une banque pour tout surveiller. Chacun peut vérifier.

• Aussi, j’ai découvert que la blockchain introduit aussi une notion très connue mais qui avait disparu sur internet, à savoir la rareté.

  Par exemple, le principe du bitcoin est d’être limité. Ça valeur fluctue mais il y a 21 millions de bitcoins et il n’y en aura jamais un de plus.
  Ce qui est dingo parce que même notre monnaie adorée n’est pas limitée. Une petite crise sanitaire et les banques peuvent imprimer de nouveaux billets à tir larigot !
  Donc, même si j’avoue ne pas bien comprendre en quoi ça change la donne fondamentalement, on reste force est d’admettre qu’on change de paradigme. Et ça c’est pas rien !
  Notre égo prend toujours +2 quand on utilise des mots comme paradigme ou holistique. Ça démontre à mon sens à quel point c’est important.

• Quel rapport avec les NFT ??

  Le bitcoin est un actif, le NFT en est un autre.

  Voilà pourquoi les NFT s’appellent des tokens (il faut bien les repérer sur la blockchain) non fungibles (ils sont uniques).

• Grosso merdo :

  Non fungibles : unique et irremplaçable. 

  blockchain : un truc où sont notés d’autres trucs et “stocké” sur une multitude d’ordinateurs indépendants.

  Un token : données numériques représentant un actif dans une blockchain.

  Ethereum : la blockchain dans laquelle sont mintés (créés) la plupart de NFT. Sa cryptomonnaie est l’ether (ETH). 

• Bref voilà une parodie d’Eminem pour ne pas s’éterniser et passer à la suite :

• Les NFT sont utilisés pour l’Art notamment parce qu’avec cette notion de rareté, évoquée précédemment (à croire que cet article a un sens logique), pour la première fois l’Art sur internet prend tout son sens.

• En fait, les NFT donnent accès à des infos sur l’oeuvre toutes bêtes comme :

  • Qui l’a créé ? quand ? 

  • Qui l’a déjà acheté ? Quand ? Pour quel montant ? 

  • Qui la possède actuellement ?

  • ,etc.  

  Ils peuvent également inclure un smart contrat. C’est-à-dire un truc qui permet au créateur de l’œuvre de toucher des royalties à chaque revente. 

• Mais attention parce que si j’achète un NFT, j’achète une ligne de code concrètement. Son “certificat”.

• Je me suis alors demandé est-ce qu’on peut acquérir des NFT ?

  La réponse est oui avec la crypto monnaie de la blockchain sur laquelle les NFT sont construits (en général). Si certains NFT vallent chers, la valeur moyenne avoisinne les 200/300$ je dirais. Je sais pas trop. Faut aller sur nonfungible.com et creuser.

• Par ailleurs, OpenSea, dont on entend souvent parler dans le milieu, est un peu le bon coin des NFT (et de tout en fait). Il y a des oeuvres abordables mais il faut un wallet metamask. Du moins c’est ce que j’ai lu.

• Qu’est-ce qu’un wallet metamask ? Aucune idée.

• Mais d’après mes recherches poussées sur le premier site que j’ai trouvé (cryptonaute.fr/wallet/metamask). Il s’agit juste d’une extension de navigateur qui agit comme un portefeuille crypto pour effectuer vos transactions. Le portefeuille vous permet de gérer vos tokens sur plusieurs sites Web en toute sécurité.

  

• Et en fait pour envoyer de l’ether, pas de grosses manipulations. Il suffit de connaître l’adresse du destinataire :

  

• Sur la page, il est même indiqué comment connecter son wallet metamask à son broker en ligne !

  

• Savez-vous ce qu’est un broker ? Pas moi.

  

  Un individu ou une société qui met en accord l'offre et la demande d'une certain type et est rémunéré à l'aide d'une commission. Il est pratiquement un facilitateur entre un vendeur et un acheteur.
  Hum d’acc’o’dac.

• À en croire les dires de l’article, eToro semble moins limité.

  

  Dans mon premier article, j’avais créé un compte sur coinbase. J’ose espérer que c’est du même acabit. En tout cas il y a le même type d’extension pour mon wallet metamask.

  

  Finalement un Metamask est juste une extension pour les navigateurs web qui permet d’utiliser plus facilement ses wallets. Je parler de wallet au pluriel parce qu’apparement il est plus judicieux d’avoir plusieurs wallets pour des raisons de sécurité. En effet, lors de la reception d’un paiement le solde est public. Ainsi donner un nouveau wallet vers lequel verser les cryptos permet de ne pas dévoiler le solde global du compte. Pour ce qui est des paiements la raison doit être sensiblement la même. À vérifier, je me note ça.

• En outre, j’ai un peu commencé le podcast l’Art des NFT qui s’est avéré très intéressant, même sans être un fada de l’Art.
  Ils expliquent que l’art traditionnel n’est pas tellement digitalisé. Or l’arrivée de ce nouveau monde de la blockchain avec les NFT notamment change la donne.

  

• Ils parlent aussi des collectibles. Elles sont en vogues parce qu’à l’image des Campbell's Soup d’Andy Warhol ou les cartes pokemon, il existe un marché de l’art où les collectionneurs ne cherchent pas une pièce mais des collections.

  

• Il existe aussi des initiatives pour les Street Art de NFT et des apps pour prendre en photo et avoir accès à son auteur. Le problème étant que dans la rue n’importe qui peut détruire le graffiti et s’il disparaît et qu’il ne reste que la photo sur insta… c’est dommage pour un truc dont on vante les mérites de vraiment posséder l’oeuvre. La photo sur insta’ appartient surtout à Mark.

• Mais ça veut quand même le coup de s’intéresser à des plateformes comme streetlab.io & wallkanda.art si on s’intéresse à l’art.

  La premier est une plateforme décentralisée pour les Streets artistes pour leur permettre de faire des drops.

• Un drop ? Une fois n’est pas coutume je suis allé rechercher la définition parce que j’utilise des termes sans connaître leur signification.
  …

  Un drop est la mise sur marché d’un NFT. Soit, premier arrivé, premier servi (ils peuvent limiter le nombre de NFT qu’une personne peut posséder pour éviter les abus). Ou soit via un système d'‘enchère.

  

• la particularité de ladite plateforme est que les détenteurs du token auront accès à un DAO. Cest-à-dire qu’ils veront leurs privilèges sur la plateforme augmenter. Afin de soumettre leur pote artiste, par exemple (ou d’autres privilèges).

• Une tendance pourrait être de rendre le NTF plus tangible, le lier à un produit physique. Y’a qu’à voir le buzz de Pokemon Go à mélanger réalité et virtuel.

• Les cryptos Art n’est pas née avec le NFT.
  Depuis 2011, il y a eu pas mal d’expérimentations sur la blockchain en terme d’Art. Avec les CryptoKitties par exemple. Mais ce sera l’objet d’un prochain post.

• Les NFT sont venues faciliter toutes ces expérimentations avec un standard en fait.

• Certaines personnes achètent des NFT pour l’oeuvre. D’autres voient ça comme un investissement.

  En tout cas ils offrent le sentiment d’appartenance. Et on sait combien ce sentiment est important pour l’homme dans sa survie.