Qu'est-ce que c'est que ça le web3 ?
Dans le précédent post je disais que j’allais lire le livre ‘De la blockchain à crypto-investisseur’ de Jens M. Helbig.
C’est chose faite et je suis déçu !
Les forks, les domaines d’applications, les graines, les stockages froid… Beaucoup de choses intéressantes mais théoriques (et un peu trop de blabla à mon goût).
Mais il faut bien passer par là donc voilà ce que je retiens :
deux sites pour se tenir au courant de l’actu cryptoticker.io et coindesk.com
et quelques abréviations utilisées dans le monde de la crypto..
hodl (hold on for dear life) : un crypto investisseur.
fomo (fear of missing out) : avoir peur de rater une occassion.
fud (fear, uncertainty, and doubt) : celui qui diffuse des fud veut influencer les cours
pump and dump : pomper et vider.
schill : schill dans un compte signifie qu’on a certainement investi et qu’on essaie d’influencer l’opinion publique
Mais franchement, dans 5 minutes on aura tout oublié. Donc je vais plutôt continuer mes explorations.
Il y a une terme qui n’est pas clair dans ma tête et qui, pourtant, fait beaucoup de bruit : le web3.C’est quoi ce truc ? Une industrie naissante ?
Le site nbcnews (j’ai vraiment pris le premier site que j’ai trouvé) parle du web3 comme d’une vision; D’un truc qui n’existe pas vraiment mais qui va arriver. Qui est en tain de se construire. Un Internet où la propriété et le pouvoir sont distribués.
Distribué quésaco ?
Et bien c’est là qu’intervient la blockchain. Cette vision de nouveau internet est basée sur le blockchain. L’idée est de permettre à l’utilisateur d’être acteur plutôt que de confier tout ça à quelques entités seulement, comme c’est le cas à présent (YouTube, Twitter, Facebook, etc).
Mais… le web3 n’existe pas !
En fait, Bitcoin, Ethereum, etc. sont en train de montrer que ce système basé sur la blockchain, entièrement en ligne et sans responsable, pourrait fonctionner.
Le problème étant que tout ça c’est magnifique mais cette vision optimiste du web n’est pas partagée par tous.
Moxie, le créateur de l’application de messagerie Signal, est assez dur au sujet du web3 dans son article.
Voilà ce que je retiens de la lecture de son article.
Il n’est pas très enthousiaste et commence par se demander ce que signifie vraiment web3 ?
A priori le web1 était décentralisé, web2 a tout centralisé sur des plateformes et le web3 va tout décentraliser à nouveau.Pourquoi a-t-on tout centralisé sur des plateformes ? Les gens ne veulent pas gérer leurs propres serveurs et les plateformes sont efficaces en terme d’interactivité.
et (c’est là que le bât blesse), dans le monde de la crypto-monnaie, on ne cherche pas à raisonner en modèle client/serveur. Le modèle de la blockchain repose uniquement sur des serveurs. Or quel était le constat ? Les gens ne veulent pas gérer leurs propres serveurs et les plateformes sont efficaces.
Ce qui pourrait avoir comme conséquence que des entreprises ont (et vont) émergé et vendre un accès API à un nœud Ethereum. C’est comme si pour lire cet article sur le web, vous devriez demander à quelqu’un l’autorisation.
Ces entreprises n’ont aucune intérêt à mal se comporter parce que l’historique des échanges est disponible en clair pour tous. C’est le principe de la blockchain.
Mais pourquoi revenir en arrière avec le web3 ?
Voilà pourquoi grosso modo Moxie est dubitatif.
Enfin, il propose deux perspectives :
Nous devons concevoir des systèmes qui peuvent distribuer la confiance sans avoir à distribuer l'infrastructure. Cela signifie une architecture qui anticipe et accepte le résultat inévitable de relations client/serveur relativement centralisées, mais qui utilise la cryptographie (plutôt que l'infrastructure) pour distribuer la confiance.
Nous devons essayer de réduire le fardeau de la création de logiciels. Changer notre rapport à la technologie nécessitera probablement de rendre le logiciel plus facile à créer.
Bref
Si tout ceci arrive, des services qu’on utilise tous les vont finir par être remplacés par des alternatives basées sur la blockchain. Ces alternatives pourraient être ouvertes à n’importe qui, sans avoir la permission d’une entreprise par exemple.
Donc chacun pourrait détenir un bout de la plateforme (un token) et la gouvernance de tout ça est faite par des DAO (decentralized autonomous organization). Une DAO serait donc une sorte de communauté d’internautes qui gèrent les Dapps (les applications décentralisées).
Les tokens constituent un point capital dans tout ce schmilblick parce qu’ils donnent une vraie motivation d’être impliqué et donc de contribuer à ce que tout se passe correctement. Mais je dois creuser ce sujet des tokens et des DAOS. Trouver des exemples concrets.
Rendez-vous au prochain épisode.
PS : Je me suis demandé aussi, c’est bien beau tout ça mais comment s’impliquer ? Ou du moins essayer de mettre dans un pieds dans cet univers ?
Finalement, en regardant une vidéo YouTube, j’ai compris qu’il “suffit” d’utiliser des plateformes comme Solana. J’y reviendrai.